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Carte Blanche – Guerre en Ukraine : la Suisse renonce à sa neutralité et s’aligne sur les sanctions de l’UE contre la Russie

micVadim de Quaytoday3 mars 2022 67

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Vadim de Quay – 3 mars 2022

Au programme : Guerre en Ukraine :  la Suisse a renoncé à sa neutralité, en choisissant de s'aligner sur les sanctions européennes prises contre la Russie. 

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    Carte Blanche - Guerre en Ukraine : la Suisse renonce à sa neutralité et s'aligne sur les sanctions de l'UE contre la Russie Vadim de Quay


Au programme : Guerre en Ukraine :  la Suisse a renoncé à sa neutralité, en choisissant de s’aligner sur les sanctions européennes prises contre la Russie. 

Dans cette émission nous allons commencer par énumérer et par expliquer en détail les objectifs et les contours de ces fameuses sanctions. Ensuite, nous allons évoquer et discuter des conséquences de ces sanctions économiques pour la Russie, sur son gouvernement et surtout sur sa population. Nous terminerons cette émission par une présentation des alternatives que la Russie peut mettre en place, afin de contourner certaines de ces sanctions et plus particulièrement celles qui s’attaquent directement à son économie.

Alors, tout d’abord, quelles sont ces fameuses sanctions ? Quels sont leurs objectifs et de quoi sont-elles concrètement composées ? Premièrement il y a les sanctions qui ciblent directement les dirigeants, les membres du gouvernement et du parlement ainsi que les hommes d’affaires et les fameux oligarques russes. Ces sanctions ciblées représentent des mesures restrictives, qui comprennent notamment des interdiction de voyager sur le territoire de l’Union européenne, il y a également le gel des comptes bancaires et des avoirs de ces personnes ciblées, et nous retrouvons aussi des mesures qui visent à interdir aux  européens d’investir ou de mettre des fonds à la disposition de toutes ces personnes qui ont été inscrites sur cette liste noir.Deuxièmement, il y a les sanctions économiques et financières qui visent principalement les entreprises ainsi que le système bancaire russe. Parmi ces sanctions, on retrouve notamment une interdiction de négocier la dette souveraine russe sur les marchés financiers internationaux ; il y a aussi une interdiction d’accéder aux marchés financiers de l’UE (le but de cette sanction est de limiter drastiquement la capacité de la Russie à se financer et à financer ses entreprises ). En plus de ça on retrouve également le blocage de toutes les transactions effectué par la Banque centrale russe (qui doit également subir le gel de l’ensemble de ces avoirs et de ses comptes bancaires européens). Et pour finir, la dernière sanction économique majeure concerne l’exclusion et le bannissement des plus grosses banques russe du fameux réseau SWIFT de paiement et de transaction internationale. Pour rappel, SWIFT est le principal réseau interbancaire international. Ce réseau permet et facilite les paiements et les transactions financières internationales, entre plus de 10’000 banques à travers le monde.En résumé, ce qui est intéressant c’est de voir que l’essentiel des sanctions ne se contente pas d’organiser un embargo commercial, comme les occidentaux ont pourtant l’habitude de le faire. La c’est totalement différent, parce qu’en fait ces sanctions s’attaquent directement au nerf de la guerre : c’est à dire à l’argent, la on s’attaque directement à la finance, on s’attaque aux banques et donc aux réserves de richesse que la Russie et que les russes possède à l’étranger. On prive donc tout simplement  l’économie Russe de toute rentrée d’argent.Voilà. Maintenant à part ces sanctions économiques, il y a aussi d’autres sanctions, comme par exemple la fermeture de l’espace aérien européen à l’ensemble des avions russes (que ce soit des avions de ligne ou des jets privés). Et aussi nous pouvons citer une sanction totalement inédite, qui concerne l’interdiction de diffusion médiatique sur l’ensemble du territoire européen de certains médias russes (donc dorénavant, des médias comme Russia Today et Sputnik par exemple, auront l’interdiction de diffuser leur contenu médiatique en Europe). Le but de cette mesure est évidemment de couper les européens de tout canaux informatif, considéré par l’Union Européenne comme étant des canaux de propagande qui ne servent qu’à diffuser des mensonges et des manipulations servant à justifier l’opération militaire en cours. Concernant cette sanction j’aimerais quand même rappeler que, comme le dit cette célèbre citation : la première victime de la guerre, c’est la vérité. Et, sur cette base, il est important d’avoir en tête que l’ennemi (ou celui qui est considéré par nos gouvernants comme étant l’ennemi, comme étant le grand méchant) cet ennemi,  n’a pas le monopole de la propagande et des manipulations mensongères… . Eh oui, nous l’avons d’ailleurs très bien constater récemment, durant la crise du COVID. En effet, nos médias occidentaux ne sont évidemment pas totalement neutre, ils ne sont généralement pas vraiment indépendants, et on pourrait même dire qu’ils sont pour la plupart assujetti à une oligarchie (non pas russe mais occidentale) qui les a mis à disposition et aux services d’un discours officiel, qui pourrait lui aussi être assimilé à de la propagande.Bref, tout ça pour dire que dans ce genre de situation géopolitique de guerre et de conflit, la neutralité et l’objectivité n’existe pas vraiment. En fait, la meilleure manière de construire une réflexion modérée et nuancée de la réalité, c’est de croiser les différentes sources qui proviennent des différents camps en opposition. Malheureusement, ce travail de construction d’une réflexion nuancée va apparemment devenir de plus en plus difficile. De plus, les personnes qui ne s’alignent pas catégoriquement dans un camp ou dans l’autre vont inévitablement finir par être perçu comme étant des soutiens de l’ennemi. Le paradoxe de tout ça, c’est qu’à l’ère de l’éducation non-genrée et de la non-binarité, la guerre reprend sa position sur le devant de la scène, en apportant avec elle une vision extrêmement binaire et manichéenne de la réalité.Bon, je vais m’arrêter sur ce sujet pour conclure celui de la présentation des sanctions. Et la dernière de ces sanctions, c’est aussi une mesure plutôt inédite, qui part de plusieurs initiatives privées, ces sanctions concernent l’interdiction ou le bannissement des équipes sportives russe, qui sont donc exclus d’une grande majorité de rencontres et de compétition sportive. Et c’est notamment le cas de la Coupe du monde de football qui se déroule cette année au Qatar. Eh oui, encore un beau paradoxe. On va dire que la FIFA essaye de laver son image ou de se racheter une conscience. Mais bon, ne vous inquiétez pas. Cette mesure ne nous fera pas oublier que votre coupe du monde au Qatar représente une catastrophe écologique, mais surtout un véritable drame humain .. qui pourrait ou devrait d’ailleurs être jugé par la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour pénale internationale. mais bon, passons… l’hypocrisie et l’incohérence sont certainement les maîtres mots de notre époque. BrefPour finir sur le volet des sanctions, même si il ne s’agit pas d’une sanction à proprement parler, il est quand même intéressant de relever que pour la première fois de son histoire, les pays de l’Union européenne vont fournir gratuitement des armes de guerre, des armes létales et des avions de chasse à l’Ukraine, qui est donc un pays en guerre.Alors voilà nous en avons fini avec l’explication de ces sanctions et surtout de ces sanctions Européennes, sur lesquelles la Suisse a choisi de s’aligner, au détriment de sa neutralité et de son rôle de médiateur sur la scène internationale.

Maintenant, avant de discuter des conséquences de ces sanctions, nous allons d’abord parler de leurs objectifs. Quels sont les objectifs de toutes ces sanctions ? Pour répondre à cette question il est important de d’abord distinguer les objectifs officiels de certains objectifs inavoués. Parmi les objectifs officiels, l’UE explique que le but de ces sanctions est d’appeler la Russie et surtout Vladimir Poutine à cesser immédiatement les hostilités. L’UE exige donc de la Russie qu’elle retire immédiatement son armée de l’Ukraine, qu’elle renonce à cette opération militaire en cours et surtout qu’elle accepte de respecter pleinement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, et de l’Ukraine tout entière. Eh oui, l’UE demande aussi à Poutine de revenir sur sa décision de reconnaissance de la souveraineté des deux républiques de Donetsk et de Lougansk. En résumé, le but est de faire faire machine arrière à Vladimir Poutine, le faire reculer. Bon, déjà est-ce que ça c’est possible ? Parce que dans les faits, la Russie  avait déjà subi des sanctions économiques assez sévères, suite à son annexion de la Crimée. en 2014. Ces sanctions avaient pris la forme d’un gel d’actifs et des mesures économiques plutôt restrictives. Et malgré les impacts réels de ces mesures sur l’économie Russe, elles n’ont quand même pas permis le retour de la Crimée en Ukraine, et ça n’a pas non plus empêché ni même freiné le déploiement des troupes russes aux frontières ukrainiennes. Voilà pour les objectifs officiels de ces différentes sanctions contre la Russie. On voit bien que par le passé ça n’avait pas fonctionné. Même s’ il faut avouer que les sanctions actuelles sont d’une ampleur inédite. Maintenant nous pouvons supposer qu’il y a aussi d’autres objectifs a ces sanctions, des objectifs peut-être un peu moins formels et surtout plus difficilement avouables. Le premier de ces objectifs informels concerne certainement le renversement de pur et simple de Vladimir Poutine. En effet, et nous le verrons plus en détails juste après, les sanctions économiques ont surtout un impact sur les populations (et surtout sur les populations les plus faibles et les plus fragiles). Eh oui, les sanctions économiques favorisent l’accroissement de la pauvreté, elles favorisent aussi les faillites d’entreprises, donc elles mettent au chômage ou plutôt à la porte un bon nombre de travailleurs qui se retrouvent du jour au lendemain sans salaire et sans aucun revenu.  Les sanctions contribuent également à ruiner les épargnants et les retraités, elles participent à l’augmentation de l’inflation et donc à l’augmentation générale des prix… et pour finir,  les sanctions économiques peuvent aussi accroître les pénuries de nourritures et de médicaments, ce qui se traduit en général par de grave problème de santé publique. Dans ce contexte, il est donc possible que l’un des objectifs de ces sanctions soit d’appauvrir et d’affamer le peuple russe, afin de le pousser à la révolte. L’objectif serait donc de renverser le régime de Vladimir Poutine de l’intérieur. Il est aussi possible que l’Occident cherche à provoquer un coup d’Etat. En effet, des nombreux membres de l’élite industriel et financière russe sont gravement et personnellement impactés par ces sanctions économiques, qui n’arrangent pas du tout leurs affaires, bien au contraire..C’était pour le premier objectif informel, renverser et changer de régime politique en Russie. Le deuxième objectif pourrait être tout simplement de réaliser une démonstration de force. Parce que oui, en étant capable de détruire économiquement un pays, les Occidentaux et surtout les Américains dévoilent au monde entier leur impressionnante puissance de frappe.Ce qui nous amène au troisième objectif, qui est d’asphyxier et de ruiner l’économie russe, tout profitant bien évidemment des conséquences financières de ce choc économique mondial. Voila, la transition est faite, nous pouvons commencer à parler des conséquences de ces sanctions pour la Russie et surtout pour sa population.

Premièrement les sanctions économiques et notamment l’exclusion des grandes banques russe du réseau SWIFT va porter préjudice à la Russie, surtout au niveau de ses différentes exportations et importations. En effet, sans le réseau SWIFT la Russie aura de grandes difficultés à régler ou à percevoir les différents paiements liés à ses relations commerciales. En d’autres termes, l’exclusion de la Russie du réseau SWIFT revient à la bannir du monde économique international… . Il s’agit bien là d’une arme financière de destruction massive. Mais c’est une arme à double tranchant… .

L’exclusion de la Russie du réseau SWIFT ne portera pas préjudice qu’à elle seule… . En effet, tous les pays partenaires et dépendants de relations commerciales avec la Russie seront impactés par cette décision. C’est pourquoi l’Allemagne était si réticente à soutenir cette sanction économique majeure… . En effet, l’Allemagne ainsi que d’autres pays européens, comme la Hongrie et l’Autriche, sont très dépendants de leurs relations commerciales avec la Russie ( l’Allemagne importe effectivement près de la moitié de son gaz de Russie. Ce même gaz alimente les centrales électriques qui font tourner l’industrie allemande ). De nombreux pays européens peuvent donc craindre que cette mesure leur retombe dessus… . D’ailleurs la Russie a déjà laissé entendre qu’elle pourrait couper l’approvisionnement de l’Europe en hydrocarbures. C’est en tout cas ce qu’a dit le ministère russe des Affaires étrangères : « Conformément au principe de réciprocité, qui est à la base du droit international, nous prendrons des mesures de rétorsion sévères ». Voila, comme ça les européen auront été prévenu… Il semblerait que l’escalade est donc loin d’être terminée.

Voila, pour continuer sur les conséquences des sanctions nous allons brièvement parler de celle qui porte sur le blocage de toutes les transactions effectué par la Banque centrale russe (cette sanction qui implique aussi le gel de l’ensemble des avoirs et des richesses possédé par la Russie à l’étranger). Les conséquences de cette sanction ne se sont pas fait attendre. En effet, dès le lendemain matin de l’annonce de cette sanction,  le rouble (la monnaie russes) s’est effondré et à perdu plus de 30% de sa valeur par rapport au dollar US… . De plus, plusieurs grosses grandes banques russes son t déjà au bord de la faillite.

En fait on pourrait très bien comparer ce genre de sanctions collectives à des bombardements… Eh oui, les dommages collatéraux sont terribles et les répercussions atteignent toujours des civils, des citoyens, souvent les plus fragiles, qui n’ont rien demandé et ne sont en rien responsable de cette situation.

L’éthique de la guerre moderne nous impose à réaliser des frappes stratégiques et chirurgicales, afin d’éviter au maximum ces dégâts collatéraux qui se traduisent par la mort de milliers d’innocents… . Pour les sanctions ça devrait être pareil. En effet les seules sanctions qui peuvent être considérées comme justes et justifiables, sont des sanctions ciblées (le gèle des comptes des dirigeants, les expropriations des avoirs de certains oligarques etc…). Tout le reste est comparable à un bombardement à l’aveugle.

Mais bon… on justifiera toujours ça au nom de la solidarité, de la justice et de la paix. Elle est belle votre vision de la solidarité, de la justice et de la paix. Une solidarité qui contribue à affamer les plus pauvres, une justice qui asphyxie les citoyens les plus faibles et une paix obtenue grâce à l’humiliation et la mise à terre des populations innocentes…

Pour terminer sur les conséquences des sanctions et de ce conflit en général, j’aimerais parler de l’augmentation du prix du gaz. Car oui, le prix du gaz s’est évidemment envolé, ce  qui favorise directement  l’augmentation du prix du pétrole. Donc en réalité les grands gagnants de ce conflit sont tout simplement les géants du pétrole, et ça englobe autant les entreprises privées que les grands pays exportateurs. En termes de pays, les grands gagnants sont donc les Emirat Arabes Unis, l’Arabie Saoudites, le Koweït, l’Irak, les Etats-Unis, le Canada… et tous ces pays vendent leur pétrole en dollar, ce qui fait des américains les grands gagnants de l’histoire.  Maintenant la question qui se pose, c’est à l’inverse, à part les russes, qui sont les grands perdants ? Alors la c’est facile, en cas de hausse des prix, les grands perdants sont évidemment les pays importateurs de pétrole. Et en tête de liste, on retrouve qui ? La Chine, eh oui, la Chine est de loin le premier pays importateur de pétrole (elle représente même plus de 17% des importations mondiales de pétrole alors qu’elle n’en produit que très peu par rapport aux USA qui en produisent 4 fois plus). Bref, tout ça pour dire que le plus grand rival actuel des Etats Unis, donc la Chine, est également le grand perdant de l’histoire… . Et ça c’est clair, la hausse du prix du pétrole, pour la relance économique chinoise, c’est tout simplement catastrophique.     

Voilà, maintenant revenons en Russie pour conclure cette émission sur cette question : comment la Russie pourrait elle contourner ces sanctions, ou du moins trouver des alternatives qui lui permettrait de ne pas rester isolé du monde économique, 

Quoi qu’il arrive, le système bancaire russe sera bientôt contraint de tourner au ralenti. Il leur faudra donc trouver d’autres moyens et alternatives pour faire des transactions avec l’étranger. Il peuvent évidemment essayer de développer un système concurrent au réseau SWIFT (c’est d’ailleurs ce qu’il ont déjà essayé de faire et il s’y prépare même depuis longtemps)… . Mais cette solution paraît peu probable, en tout cas peu pertinente, car en effet, développer un système concurrent qui n’apporte rien de significativement différent (et sans partenaire, à part peut-être la Chine ainsi que d’autres rivaux des Occidentaux) , ça serait totalement inutile… .

La seule solution pratique et pragmatique qui s’offrirait à la Russie serait tout simplement de choisir de se tourner vers l’utilisation de réseaux décentralisés existant, comme le BITCOIN et les autres crypto-monnaies. En effet, contrairement au réseau SWIFT qui est finalement un réseau centralisé et contrôlé par la majorité des administrateurs de la société SWIFT, le BITCOIN et les crypto-monnaies sont généralement décentralisées et ainsi dépourvues de toute autorité centrale. D’ailleurs, la Russie (qui à la base semblait être un peu anti-crypto monnaie) a apparemment déjà changé d’avis concernant le bitcoin et crypto-monnaies. En effet, en début février 2022,  le gouvernement et la Banque centrale russe se sont mis d’accord sur un projet de loi permettant de réguler les actifs numériques ainsi que sur le futur mode de fonctionnement de la circulation des crypto-monnaies en Russie. Avaient-ils déjà planifié et anticiper ces futures sanctions économiques ? On peut en tout cas le penser et c’est ce que semble indiquer ce projet de loi de régulation … .

Alors, aubaine ou cadeau empoisonné pour les crypto ?

L’avenir nous le dira… ça sera peut être l’objet d’une future émission. Mais en attendant, il est temps pour moi de conclure. C’était une première, et je tiens à remercier Radio Libre  de m’accorder cette chance, de pouvoir m’exprimer librement, et d’avoir carte blanche pour le faire

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