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Justice

Premier espoir pour Assange (3 min.)

micCharly Pachetoday1 juin 2023 483 7

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Charly Pache – 1 juin 2023

Un juge anglais demande des comptes au ministère public sur la destruction de documents dans le cadre de l'affaire Assange.

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    Premier espoir pour Assange (3 min.) Charly Pache


[ télécharger podcast 3 min. | 1 café au podcasteur ]

Nous sommes le 1er juin 2023 et nous avons enfin une bonne nouvelle pour Assange, encore détenu au Royaume-Uni en attendant son extradition vers les États-Unis.

Au cours des six dernières années, toutes les tentatives pour faire la lumière sur la destruction de documents clés dans l’affaire Julian Assange, dont des courriels, avaient pour l’instant échoué.

Mais aujourd’hui, une ordonnance du tribunal de première instance de Londres, présidé par le juge O’Connor, intime  le ministère public de la Couronne britannique à  faire toute la lumière. Les services du procureur général doivent déclarer si ils détiennent des informations sur le moment, la manière et les raisons pour lesquelles ces documents ont été supprimés, et si c’est le cas, le ministère public doit soit les communiquer, soit clarifier les motifs de leur refus.

Le ministère public doit se conformer à cette ordonnance judiciaire d’ici le 23 juin, et tout manquement de sa part pourrait donner lieu à une procédure pour outrage.

Depuis 2017, année de la découverte de la destruction de documents, les défenseurs d’Assange s’étaient constamment heurtés à un mur, le ministère public soutenant que la suppression de ces documents était conforme à sa procédure opérationnelle standard.

En ce qui concerne la correspondance entre la cour chargée du dossier Assange et les autorités suédoises, le ministère américain de la justice et le département d’État américain, le juge O’Connor a estimé que, s’ils étaient divulgués, les documents risqueraient de porter atteinte à la relation de confiance qui sous-tend l’échange d’informations entre les autorités chargées des poursuites, et qu’ils auraient probablement un effet dissuasif sur les relations avec les autorités suédoises et américaines, ainsi qu’avec d’autres autorités étrangères.

Il est triste de constater que la transparence est toujours impossible dans nos « démocraties » qui pensent être tellement exemplaires, en façade seulement.

M. Assange reste donc en prison, attendant que la justice britannique se prononce sur son recours contre l’extradition vers les États-Unis, où il risque 175 ans de prison pour avoir obtenu et publié des fichiers classifiés du gouvernement américain.

Toutes les demandes d’abandon des charges et de libération de Julian Assange ont été ignorées par les gouvernements britannique et américain. Et toutes les décisions et tous les avis d’organes très respectés des Nations unies, comme le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (UNWGAD) ou le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture de 2016 à 2022, Nils Melzer, ont été complètement ignorés par le gouvernement britannique, quand ils n’ont pas été ridiculisés, comme cela s’est produit avec la décision de l’UNWGAD.

Les autorités britanniques aident le gouvernement américain à extrader un journaliste qui a révélé des crimes de guerre et des actes de torture, comme s’il s’agissait d’un parrain de la mafia ou d’un trafiquant de drogue. D’Amnesty International à la Fédération internationale des journalistes (FIJ), toutes les grandes organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse ont appelé à l’abandon de la procédure d’extradition et à la libération d’Assange.

Si vous voulez aider Assange, écrivez à vos élus pour les sensibiliser à la liberté de la presse et du journalisme, en leur demandant de protester.

Retrouvez la page de ce podcast en cherchant le numéro 16029 sur radiolibre.ch
Source


JusticeMédias

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